Soliloque (37)...
Le charme du lieu
était séduisant. Une Lumière feutrée enveloppée dans une ombre permanente et
douce où s’entendait une musique langoureuse à peine retentissante. Dés que
nous en franchissions le seuil, une servante aux cheveux noirs et luisants
venait nous accueillir avec un sourire presque rose. Ses lèvres baignaient complètement
dans un rose vif difficilement moins remarquable. Elle en avait mis plus qu’assez
selon mon entendement. Le terme assez regorge
en lui tellement une infinitude de possibilités qu’il n’est pas aisé d’en évaluer
même qu’une quantité approximative. Les
tables étant encore vides, il nous était donc facile de faire le choix de l’emplacement
où nous asseoir. Je choisis à coté la baie vitrée. Je la laissais passer avant
afin qu’il puisse s’installer. Après je m’asseyais aussi. La servante attendait
que nous nous asseyions et nous remettait le menu.
-Alors tu n’as
pas répondu tout à l’heure. Elle t’a plu la française de Rusafa ?questionnait
elle de nouveau en me regardant droit dans les yeux. Peut être, pensait-elle me
déceler en moi un signe pouvant trahir un sentiment dissimulé.
Elle continuait à
même me mirer comme une voyante pouvant lire à travers le corps les sillons dans l’âme
et dans l’esprit. Une attitude qui m’embarrassait. Cela m’énervait même mais je
me voulais galant dans ma réponse. Une réaction que je souhaitais pertinente
pour clore ce chapitre avec douceur. Elle était une femme et, mon principe est
qu’on ne corrige les femmes qu’avec douceur et élégance.
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