La préface d'un livre :Le chant de la différence...


-Le culte de la différence pour avaliser le crime parfait et, comme tenant  le bon bout de la raison, soulageant une consciente incorruptible. La différence, puisque c’est elle, la pièce principale du réquisitoire pour nous conjuguer au passé. Faire entrer notre intimité dans le tombeau de la péremption. N’est ce pas une réalité inhérente à la vie de toute entité ! Mais, certainement pas un élément de division. Entendre déjà un tel argument dans l’échafaudage d’un argumentaire de fin d’un temps plein de lascivité est une langue de bois, presqu’un déni de transparence à soi même, une infirmité de son indépendance d’esprit et d’être. Déjà dans les prémisses d’une idylle intercontinentale, deux mondes s’enlacent, et la différence est un élément de richesse, et non un objet sur lequel se bâtissent les préjugés finissant par la construction des stéréotypes.
-Comme un encens de mal sainteté dans l’abus de la conception, laquelle dés le départ était perceptible et prévisible, mais l’ivresse des impulsions instinctives a immergé non pas la raison, mais la nature abjecte à laquelle que de remèdes curatifs et coriaces ont été appliqués,paraissant presque comme des anathèmes dans une société où la conscience sociétale est imprégnée des présomptions nocives sur l’étiquetage racial ; ainsi pour se convaincre de sa singularité, peut être aussi ,se construire une légende d’avoir osé dans l’obscurité de cet au delà ,où ne peuvent franchir le seuil que certains esprits ,non moins bien bornés, dans leur destinée comme le nombril du monde.
-L’humanité est la plus grande valeur que nous avons en partage, bien au-delà de nos différences. N’est ce pas que la fusion des différences aboutit à l’émergence d’une originalité à travers laquelle nait le métissage, qui enrichit les uns comme les autres ! Une identité bien enlacée dans les ressemblances comme dans les dissemblances malaxée dans une fécondation hydrique ! Là où les uns et les autres se sentent plus proches que distincts, dans leur exercice quotidien de l’expérience humaine.
-Une expérience de la différence qui a révélé l’intangibilité d’un mal abject juché dans les tréfonds des instincts, et contre lequel ne peut triompher que de l’amour de l’humanité, ainsi cette citation de Bernard Shaw est explicite en disant que : « L’humanité serait beaucoup plus heureuse si les hommes mettaient leur génie à réparer leurs bêtises, mais à ne pas les commettre ». Ainsi l’humanité, telle que perçue par l’intelligence humaine ,serait prise non comme communauté des hommes de différentes couleurs, mais dans son acception où l’abstraction de la pigmentation ne laisse émerger que le corps, l’esprit et l’âme de l’homme à travers les phénomènes inhérents à la nature humaine ;peu importe le lieu et le temps, se mettant pleinement en exergue qu’évoquer la différence raciale afin de justifier la difficulté de cohabitation qui n’est qu’un prétexte dénué de tout objectivisme, et une négation dans une conscience mal intentionnée des bas fonds pour peindre de discursivité un racisme notoire. Alors que nous avons tellement des points en commun qu’il est difficile de ne pas nous identifier comme semblables.
-L’homme étant le même partout, certes des différences existent et ne sont  absentes dans aucune société, tant dans l’homogène comme l’hétérogène, mais elles n’empêchent pas la communion des uns et des autres dans cette grande messe pleine d’harmonie que l’on nomme humanité. Les hommes se reconnaissent par cette humanité et les autres se reconnaissent que par la couleur de leur peau, et ne se focalisent que sur cet aspect  comme ouverture sur l’autre qui n’est pas soi.


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