Soliloque (17) :Extrait de mon roman...

Alors je griffonnais des acrostiches en son nom jusqu’à ce qu’il ne me reste plus une goutte d’inspiration. Assécher complètement cette source des palabres fluides, des éloges sur la douce élégance que valait Irina Marines. Mon cœur a connu des amours fous  mais de tous, seul , celui-ci que je décidais d’immortaliser comme jadis les yeux d’Elsa de Louis Aragon. Tout un poème pour les yeux d’une femme. Dans le même esprit, j’écrivais Soliloque en toile de fond mon amour irréductible pour Irina. Un livre poétique et romanesque évoquant l’amour, immortalisant un sentiment valsant entre les générations ; se transmettant comme par télépathie des grands parents, aux parents, aux enfants et aux petits enfants. Un attribut dont la quintessence et le mode d’emploi sont logés dans le cœur de chaque être humain, et chacun s’en sert selon ce qu’il entend comprendre de cette sédition qui, un jour, deviendra inéluctable dans la trame de son existence. Et, ça sera donc à lui de l’apprivoiser. De le conjuguer  au mieux dans les dessins de sa destinée. Un exercice plein de surprises et nul ne peut prétendre en détenir vraiment la maitrise.

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